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                                    Identifier manuellement les esp%u00e8cesQuelles sont les %u00e9tapes pour identifier les signaux sonores enregistr%u00e9s ? ABEILocales propose ici une m%u00e9thode simplifi%u00e9e afin de pouvoir identifier les esp%u00e8ces pr%u00e9sentes sur un site, parmi une s%u00e9lection des 22 esp%u00e8ces r%u00e9f%u00e9renc%u00e9es dans le D%u00e9partement de la Vienne (sur 44 esp%u00e8ces pr%u00e9sentes en Europe). Quelques points %u00e0 consid%u00e9rer :- certaines esp%u00e8ces sont difficiles %u00e0 discriminer (par exemple, les murins qui pr%u00e9sentent pour la plupart des signaux FM %u00e0 fort recouvrement des valeurs) et pourront %u00eatre identifi%u00e9es en tant que groupe d%u2019esp%u00e8ces ;- les esp%u00e8ces list%u00e9es sont communes %u00e0 rares : pour estimer une probabilit%u00e9 d%u2019esp%u00e8ce en pr%u00e9sence de plusieurs choix possibles, il conviendra de prendre en compte :o leur occurrence : e.g. il est plus probable d%u2019%u00eatre en pr%u00e9sence d%u2019une pipistrelle commune (occurrence commune) que du miniopt%u00e8re de Schreibers (occurrence exceptionnelle) ;o leur %u00e9cologie : e.g. pour un signal FM en milieu semi-ouvert ou ouvert, il est plus probable d%u2019%u00eatre en pr%u00e9sence d%u2019un murin que d%u2019une pipistrelle (qui devrait avoir des composantes QFC dans ses signaux) ;- l%u2019identification scientifique pr%u00e9cise d%u2019une esp%u00e8ce est complexe et ne sera pas abord%u00e9e ici, l%u2019aspect p%u00e9dagogique %u00e9tant prioritaire dans le cadre de nos interventions.1%u00e8re %u00e9tape : identifier le type de signal (FM, QFC%u2026) : %uf0f0 s%u00e9lectionner une s%u00e9rie de 3 %u00e0 5 cris, apr%u00e8s visualisation sur logiciel (Audacity, Kaleidoscope, AnalookW%u2026) ;%uf0f0 s%u2019aider du tableau \%uf0f0 certains groupes peuvent d%u00e9j%u00e0 %u00eatre %u00e9cart%u00e9s (e.g. signaux \%uf0f0 tenir compte de l%u2019environnement qui peut modifier la forme du cri (voir fiche \ent avec l%u2019environnement%un cri FM de murins et oreillards avec un signal type FM de pipistrelles ou s%u00e9rotine en milieu encombr%u00e9).2%u00e8re %u00e9tape : mesurer les param%u00e8tres des signaux :%uf0f0 fr%u00e9quences maximale et minimale, fr%u00e9quence du maximum d%u2019%u00e9nergie, intervalle, dur%u00e9e des signaux%u2026 ;%uf0f0 s%u2019aider des figures d%u00e9crivant les fr%u00e9quences de chaque esp%u00e8ce (ci-dessous) pour voir quels groupes sont compatibles avec les valeurs de r%u00e9f%u00e9rence, au sein du \3%u00e8re %u00e9tape : comparer ces donn%u00e9es avec celles de chaque esp%u00e8ce de la Vienne :%uf0f0 voir si les informations (signaux, environnement cibl%u00e9%u2026) sont coh%u00e9rentes avec l%u2019esp%u00e8ce ou les esp%u00e8ces retenues, et proposer une ou plusieurs indentification(s) ;%uf0f0 s%u2019aider de la description des signaux de chaque esp%u00e8ce, en annexes. Minimum et maximum de fr%u00e9quences terminales (fr%u00e9quences FC pour les rhinolophes) des principaux groupes de chauve-souris de la Vienne. Des tendances se d%u00e9gagent en termes de recouvrement, pour les groupes les plus riches en esp%u00e8ces :- groupe \- groupe \- groupe \%uf0f0 le type de signaux, repr%u00e9sent%u00e9 par diff%u00e9rentes couleurs, permet d%u2019%u00e9carter certains groupes parmi ces recouvrements.39 Association ABEILocales, Tiphaine Coillot - reproduction interdite -
                                
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