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Quelques conseils pour discriminer les principaux genres : - murins : %u00e9voluent en g%u00e9n%u00e9ral dans le feuillage, ou proche. Utilisent principalement des signaux FM %u00e0 large bande ;- oreillards : %u00e9mettent des signaux FM %u00e0 faible bande (20 %u00e0 25 kHz), prolong%u00e9s par des harmoniques ;- pipistrelles : quand plusieurs individus chassent au m%u00eame endroit, la fr%u00e9quence sonore peut %u00eatre modifi%u00e9e. Cris sociaux tr%u00e8s diff%u00e9rents. Utilisation des signaux QFC surtout en milieux tr%u00e8s ouverts ;- noctules : o sur des FM aplanies, sont souvent difficiles %u00e0 diff%u00e9rencier entre elles, ainsi que des s%u00e9rotines et du grand murin ;o certaines esp%u00e8ces peuvent pr%u00e9senter des signaux FM lorsqu%u2019elles chassent pr%u00e8s d%u2019un obstacle (mur%u2026) et %u00eatre confondues avec des murins ;o ont tendance %u00e0 alterner des signaux d%u00e9cal%u00e9s en fr%u00e9quence du maximum d%u2019%u00e9nergie (FME) ou en structure (largeur de bande%u2026). Cette particularit%u00e9 aide %u00e0 les distinguer des s%u00e9rotines (dont la FME est stable entre signaux d%u2019une m%u00eame s%u00e9rie), les autres param%u00e8tres %u00e9tant sujets %u00e0 recouvrement.Y a-t-il des pr%u00e9cautions %u00e0 prendre lors des %u00e9tapes d%u2019identification ? Si besoin, faire varier le seuil afin de discriminer les informations contenues dans le signal sonore et le bruit de fond. Cas particuliers :- sur les signaux FM, la fr%u00e9quence initiale est parfois difficile %u00e0 mesurer : les hautes fr%u00e9quences sont souvent plus att%u00e9nu%u00e9es que les basses fr%u00e9quences et l%u2019intensit%u00e9 peut %u00eatre plus faible en d%u00e9but de signal ;- sur les signaux QFC, l%u2019%u00e9paisseur du signal est artificielle et peut mener %u00e0 des mesures sur- ou sous-estim%u00e9es. De m%u00eame, la puissance du signal laisse parfois une \fr%u00e9quence terminale. On peut utiliser, s%u2019il y en a, des harmoniques bien marqu%u00e9s pour d%u00e9terminer la fin du signal. L%u2019interpr%u00e9tation des signaux pr%u00e9sente des subtilit%u00e9s, par exemple :- les esp%u00e8ces utilisant des signaux FM-QFC ou QFC sont plus difficiles %u00e0 discriminer lorsqu%u2019elles sont proches d%u2019obstacles (feuillage, b%u00e2timents%u2026), les signaux devenant plus ressemblants entre eux et de type FM (noctules, s%u00e9rotines, pipistrelles%u2026) ;- certains milieux qui nous paraissent ouverts peuvent en r%u00e9alit%u00e9 repr%u00e9senter un milieu encombr%u00e9 (e.g. murin chassant des proies au sol dans une prairie de hautes herbes) ;- il existe une variation importante de chaque param%u00e8tre : un param%u00e8tre hors de la plage de r%u00e9f%u00e9rencen%u2019exclut pas forc%u00e9ment une esp%u00e8ce potentiellement identifi%u00e9e. Association ABEILocales, Tiphaine Coillot - reproduction interdite -%u2191 Variation du seuil afin de d%u00e9terminer si la partie sup%u00e9rieure du signal FM est bien incluse dans le signal (murin de Natterer).%u2190 Utilisation d%u2019un harmonique pour d%u00e9terminer la fin d%u2019un signal QFC intense laissant une tra%u00een%u00e9e (noctule commune).40

